“Vivre les Rameaux..” à la maison

Tout d’abord agissez avec simplicité en fonction de votre foyer. Nous ne sommes pas invités au mimétisme des célébrations que nous avons l’habitude de vivre en paroisse. Le temps de prière doit être calculé en amont et respecté pendant la célébration, en particulier si nous prions avec des enfants. Avec les jeunes enfants, n’hésitez à laisser exprimer leur joie. Personne ne sera présent pour vous faire des remarques ! Mais nous devons aussi tous comprendre que si la joie doit déborder, nous sommes en train de nous souvenir d’évènements graves et importants. Faites attention aux gestes posés en lien avec les règles du confinement. Un petit exemple pour éclairer ce dernier point : lors de la célébration de la Passion que nous vivrons entre prêtres de la paroisse, le célébrant principal sera le seul à vénérer la croix en l’embrassant, les autres concélébrants seront invités à venir s’incliner devant elle. Bons temps de prière et de joie !    Père Lelégard

Propositions pour les Rameaux

La préparation

Le chant

Pour les Rameaux, nous vous proposons le chant Voici celui qui vient : https://www.youtube.com/watch?v=UCBi8qC4low&feature=youtu.be

Les textes

Nous vous proposons une célébration en deux temps. Le premier temps est celui de l’acclamation de l’entrée à Jérusalem, le second est celui du Christ en croix.

1ier Evangile : Entrée messianique à Jérusalem : Mt 21, 1 – 11

2ème Evangile : Jésus en croix prie son Père : Mt 27, 33 – 54

Préparation personnelle

1 – De l’acclamation du Christ

Au moment où Jésus entre à Jérusalem, la foule l’acclame. Elle le fait parce qu’elle a vu ses œuvres, parce qu’elle a écouté ses enseignements. Faisant mémoire de ces événements, elle acclame Jésus comme le Fils de David, le Messie. Et moi, suis-je prêt aussi à l’acclamer ?

Jésus Christ est ressuscité. Il agit dans notre vie par les personnes en qui il agit pour nous, par sa Parole, par l’Eglise, par les sacrements. Au moment où nous faisons mémoire de l’entrée à Jérusalem, chacun peut formuler une acclamation au Christ. C’est une acclamation pour une chose vécue, pour ce qu’il nous a fait vivre de sa présence, pour ce qu’il nous a fait comprendre, apprendre, un jour dans notre vie et qui marque notre mémoire et notre relation à lui. Autrement dit : pour quelle chose est-ce que je serais prêt à acclamer le Christ s’il passait aujourd’hui dans la rue ? Cette action de grâce suppose un acte de mémoire

Pour cette acclamation, il serait bon de cueillir des feuilles, branchages, bourgeons. Au moment où chacun dira l’acclamation au Christ qu’il porte, il accrochera ces feuilles, branchages, au crucifix de la maison, ou bien il les disposera sur le coin de prière, près de l’icône etc. De manière que ces palmes demeurent jusqu’au jeudi saint.

2 – D’une demande personnelle

Jésus sait qu’il marche vers sa passion, c’est-à-dire l’offrande de lui-même aux hommes et à son Père. Au moment où nous faisons mémoire de ce salut, il convient aussi de formuler une demande, une intention que nous portons particulièrement pour nous-même, personnellement. Cette demande ne sera pas obligatoirement dite à haute voix. Mais il serait bon qu’elle soit clairement formulée par chacun personnellement (un bon moyen pour être sûr qu’une chose est formulée est de l’écrire une fois au moins).

La prière

Chant
  1. Voici celui qui vient au Nom du Seigneur.
    Acclamons notre Roi,
    Hosanna ! (bis)
    1. Portes, levez vos frontons.
    Levez-vous, portes éternelles.
    Qu´il entre le Roi de gloire.2. Honneur et gloire à ton Nom
    Roi des rois, Seigneur des puissances
    Jésus, que ton règne vienne.3. Venez, rameaux à la main.
    Célébrez le Dieu qui vous sauve :
    Aujourd´hui s´ouvre son règne.4. Jésus, roi d´humilité,
    Souviens-toi de nous dans ton règne,
    Accueille-nous dans ta gloire.
1ier Evangile

On lit le premier Evangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu :

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’.

Et aussitôt on les laissera partir. Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.

Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit,
disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »

Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

On fait ensuite un bref temps de silence.

Acclamation personnelle du Christ

La démarche peut être introduite par la phrase suivante :

Les foules ont acclamé Jésus comme le Christ, le Messie, parce qu’elles avaient vu ce qu’il a fait pour le peuple. Nous aussi, acclamons-le pour ce qu’il a fait pour nous, devant nous.

Chacun formule ensuite son acclamation, la raison pour laquelle il acclame le Christ Messie. Et il dépose alors les feuilles (ou dessin de feuilles… ) ou branchage sur le crucifix ou dans le coin de prière.

2ème Evangile

On lit le deuxième Evangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu :

Arrivés en un lieu-dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder.

Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis Fils de Dieu.” » Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! » Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. » Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.

Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens.

À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent : « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

Temps de silence et de demande

Après cet Evangile, il serait bon qu’il y ait un temps de silence prolongé. Plusieurs minutes. Pourquoi pas en imaginant ce qui vient d’être rapporté par l’Evangile, ou bien retenant une phrase, une situation, ou bien en se plaçant devant le mystère du Christ crucifié. C’est aussi le moment où chacun présente au Seigneur, en lui-même sa demande.

Notre Père

C’est pour te rendre grâce, Dieu Notre Père, que nous élevons notre cœur et le tournons vers toi. En ce jour où nous faisons mémoire de l’entrée de ton Fils à Jérusalem, nous te bénissons d’être la source de notre salut. Alors qu’il était innocent, il a voulu souffrir pour les coupables, et, sans avoir commis le mal, il s’est laissé condamner pour les criminels ; sa mort a effacé nos fautes et sa résurrection a fait de nous des justes. C’est pourquoi nous voulons te prier avec confiance : Notre Père…

Demande la bénédiction de Dieu

Dieu notre Père, le Père de toute miséricorde, nous a donné dans la passion de son Fils la plus belle preuve de son amour : qu´il nous aide maintenant à découvrir, à son service et à celui de nos frères, jusqu´où va le don de sa grâce.
Amen.

Il nous a donné de vivre en Jésus qui a subi la mort pour nous sauver d’une mort éternelle : Qu’il nous fasse don de sa vie.
Amen.

Après l´avoir suivi dans les épreuves, puissions-nous entrer avec lui dans sa gloire de ressuscité.
Amen.

Et que Dieu tout-puissant nous bénisse, Le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Amen.

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